L’allaitement naturel est reconnu comme bénéfique pour la santé et le développement psychomoteur du nouveau-né.

Néanmoins, les traitements antiépileptiques absorbés par la mère sont transmis au nourrisson. Le système hépatique du nouveau-né n’étant pas encore totalement performant, deux attitudes s’opposent :
1. Une attitude de précaution qui proscrit l’allaitement,
2. Une attitude plus permissive qui autorise l’allaitement avec certains médicaments antiépileptiques et pendant une certaine durée, au motif que les cas d’intoxication du nourrisson sont exceptionnels, et qu’un allaitement évite à l’enfant un sevrage brutal.

La décision d’allaiter reste un choix personnel de la mère, résultant d’un dialogue ouvert entre elle, le neurologue, le gynécologue et le pédiatre. Cette décision doit tenir compte du traitement et du risque de crises.

Les précautions autour de l'allaitement

Lorsque l’épilepsie de la mère est mal contrôlée, des précautions particulières doivent être prises pour la tétée : tétée au niveau du sol ou sur le lit, en position allongée, et ne pas hésiter à se faire assister d’une personne pour éviter les chutes.