Pour les permis du groupe I (A, A1, A2, B, B1, EB)

concernant les motocyclettes, automobiles et véhicules utilitaires à usage particulier.

Pour la conduite, une personne est considérée comme épileptique lorsqu’elle subit 2 crises d’épilepsie ou plus en moins de 5 ans.
Une personne qui est victime d’une crise initiale ou isolée ou d’une perte de conscience doit être dissuadée de prendre le volant. Un spécialiste doit produire un rapport mentionnant la durée de l’interdiction de conduite et le suivi requis.
Il est extrêmement important que le syndrome épileptique spécifique et le type de crise de la personne concernée soient identifiés afin de pouvoir entreprendre une évaluation correcte de la sécurité de la conduite de cette personne ( y compris de risque de nouvelles crises) et de pouvoir mettre en place le traitement.

1_ Permis de conduire d’un conducteur du groupe I considéré comme épileptique
Il fait l’objet d’un examen médical périodique tant que le conducteur n’est pas resté 5 ans sans faire de crise.
En revanche après une période de 5 ans sans crise, la délivrance d’un permis de conduire sans limitation de durée de validité pour raison médicale peut être envisagée.
Si une personne souffre d’épilepsie, elle ne satisfait pas aux critères permettant d’obtenir un permis inconditionnel. Une notification est fournie à l’autorité délivrant les permis.

2_ Crise d’épilepsie provoquée
Le candidat ayant été victime d’une crise d’épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable qui est peu susceptible de se reproduire au volant peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, après avis d’un neurologue.

3_ Première crise non provoquée ou crise unique
Le candidat ayant été victime d’une 1ère crise d’épilepsie non provoquée  peut être déclaré apte à la conduite après une période de 6 mois  sans aucune crise, à condition qu’un examen médical approprié ait été effectué.
Les conducteurs dont les indicateurs pronostiques sont bons peuvent être autorisés à conduire plus tôt c’est à dire avant l’expiration de cette période de 6 mois après un avis médical approprié.

4_ Autre perte de conscience
La perte de conscience doit être évaluée en fonction du risque de récurrence lors de la conduite.

5_ Epilepsie déclarée
Les conducteurs ou candidats peuvent être déclarés aptes à la conduite après 1 année sans crise.

6_ Crises survenant exclusivement durant le sommeil
Le candidat ou le conducteur  qui n’a des crises que pendant son sommeil peut être déclaré apte à la conduite si ce schéma de crise est observé durant une période ne pouvant être inférieure à la période sans crise requise pour l’épilepsie ( c’est à dire 1 an).
Si le candidat ou conducteur est victime d’attaques/de crises lorsqu’il est éveillé, une période d’une année sans nouvelle crise est requise avant que le permis  puisse être délivré.

7_ Crises sans effet sur la conscience ou la capacité d’action
Le candidat ou le conducteur qui subit exclusivement des crises  n’affectant pas sa conscience et ne causant pas d’incapacité fonctionnelle peut être déclaré apte à la conduite si ce schéma est observée pendant une période ne pouvant être inférieure à la période sans crise requise pour l’épilepsie ( c’est à dire 1 an).
Si le candidat ou conducteur est victime d’attaques/de crises d’un autre genre, une période d’une année sans nouvelle crise est requise avant que le permis  puisse être délivré.

8_ Crises dues à une modification ou à l'arrêt du traitement antiépileptique ordonné par un médecin
Il peut être recommandé au patient de ne pas conduire pendant 6 mois à compter de l’arrêt du traitement.
Si après une crise survenue alors que le traitement médicamenteux a été modifié ou arrêté sur avis du médecin, le traitement efficace précédemment suivi est réintroduit, le patient doit cesser de conduire pendant 3 mois.